lundi 11 février 2013

poker, barber, Matador, interview and hybrid

Je sais que vous l'attendez tous, voici la niouze du week-end ! Comme je suis gentil, j'ai mis des mots clés dans le titre.
Commençons par POKER : Vendredi soir, je sors du labo le dernier. Fermeture des lumières du lab, fermeture des lumières des bureaux. Rien de prévu pour la soirée. Programme Labview laissé inachevé. La soirée s'annonce un peu morose. Je passe une partie de la soirée affalé sur mon canap. Je sirote une binouze, mange quelques tortillas. Je m'abreuve, passif, d'épisodes de real TV vraiment mortels (comme Lizard Lick Towing ou Bulkwild, heureusement je peux mettre les sous-titres sur ma grosse TV).
 

 
Quand je reçois un texto. Zhe mini frenchette me propose un POKER. Ma soirée est sauvée :-) ! Elle m'envoie l'adresse. Je prends un pack de 6 et c'est parti. Je me laisse guider par mon GPS, je n'ai aucune idée de ma destination finale. La maison se situe à flanc de montagne, sur les hauteurs de Los Alamos. Elle est huge ! A l'intérieur, je retrouve Zhe mini Frenchette, un collègue, quelques personnes que j'ai rencontrées dans un bar, les autres me sont totalement inconnus. Ils sont tous autour de la table et finissent leur partie de POKER. Ils ont vraiment l'air de s'y connaitre. C'est bientôt à mon tour de jouer. Problème, j'y ai joué 3 fois dans ma vie, pas assez pour me souvenir des règles. En plus je n'ai aucune idée du vocabulaire anglais spécifique au POKER. Heureusement, Mini Frenchette a son AïePhone avec elle. On  lit les règles rapidos et on décide de faire l'équipe des frenchies (original). On mise nos 5$. Autour de la table, les gens sont un peu nerveux. C'est le moment de la distribution des cartes. Lorsque les gens retournent leurs cartes, ils commencent à se détendre et certains ont même un rire nerveux. Lorsque Mini Frenchette prend nos cartes en main, elle manque de les laisser tomber, les joues rougies.... Et il y a de quoi en effet. Nous allons jouer avec un jeux de carte où les chiffres sont pratiquement invisibles, masqués par des scènes de cul incroyables. Quand le 2, est assez soft (genre un attribut masculin en érection), je vous laisse imaginer l'AS ! La partie va être tuff ! On joue le bluff à fond, on perturbe les pros. Après 1 heure de jeu, il ne reste plus que nous, la french team et Ryan, le mec qui a déjà gagné les 2 parties précédentes. Après avoir joué un peu avec ses nerfs, on jette l'éponge ou plutôt les cartes de cul pour finir 2ème. Pas mal pour des débutants. Et en plus, on repart avec une partie du magot, tel que prévu par les règles en vigueur ici, soit 10$. On n'a pas perdu notre soirée :-) !
 
Second indice dans le titre : BARBER. Samedi, c'est le jour de Skype, surtout quand dehors il y a une tempête de neige qui refreine toute velléité de rando. J'en ai donc profité pour skyper avec Brozer, avant d'enchainer un Skype avec mes Collocs de Bondy. Mine de rien, il est déjà 14h. Aussi pour ne pas perdre ma journée, je me fixe comme objectif de me faire couper les tifs. J'aime bien me faire couper les cheveux à l'étranger (comme en Thaïlande, où elles ont du s'y mettre à 2, une qui lit le manuel de la tondeuse, tandis que l'autre tondait....). A Los Alamos, Il n'y a qu'un coiffeur, le BARBER Shop et il prend sans rendez-vous. Pas grave j'ai tout mon temps... Que n'avais-je pas dit ! Je suis arrivé chez le BARBER à 14h30 et n'en suis ressorti qu'après 17h ! Pourtant, avant moi, il n'y avait que 4 clients. Un jeune de 16 ans qui s'est fait faire une vraie coupe d'iroquois, avec la bénédiction de sa mère, un militaire qui avait son groupe sanguin cousu sur sa pochette, un mec d'apparence normal et un geek (qui n'a pas lâché sa Gameboy de l'après-midi). Le temps d'attente était tellement long, que j'ai bien failli m'endormir plusieurs fois sur mon siège. Quand ce fut mon tour, j'étais complètement léthargique sur le fauteuil du coiffeur.... qui profita de mon état de faiblesse avancé pour faire ce qu'il voulait de moi ! Putain, mais il fait quoi là ?!! Le temps que je sorte de mon état comateux avancé, qu'il avait déjà raser les poils (qui n'était encore que du duvet) sur mes oreilles !! Drôle de tradition ricaine. Fait chier, je vais avoir du poil aux oreilles maintenant... sauf si je continue à les raser... La loose...
 
Troisième indice : MATADOR. On est toujours samedi, mais il fait nuit, et il est grand temps de rejoindre Zhe Frenchie à Santa Fé. Son repère est presque devenu ma seconde maison. J'y ai maintenant mes petites habitudes. Mon duvet, mon drap et ma serviette de bain m'attendent tranquillement dans un coin de la maison. Nous partons manger un méga assiette de nachos dans un coin inhabituel pour moi, le Second Street Brewery, avant de reprendre nos habitudes en prenant un nos margaritas au Del Charro, avant de finir la soirée au famous MATADOR. Je suis sûr que le videur commence à me reconnaitre !
 
Quatrième indice : INTERVIEW. Dimanche, je décide de visiter Santa Fé de jour, ce que je n'avais pas encore fait :-) ! Equipé de mon fidèle appareil photo, j'arpente les rues de la ville en direction de Canyon Road, la route, non pas du canyon, mais des galeries d'art, et oui, Santa Fé grouillent d'artistes et d'amateurs d'art. Je commence par le centre ville, là où je commence à avoir mes habitudes le soir. Mais à quoi ça ressemble de jour ? C'est plutôt très mignon. La lumière est bonne. Je prends mon temps pour faire certaines photos, ce qui ne manque pas d'attirer les gens. Tout d'abord un couple de professeurs retraités qui viennent du New Jersey, mais qui vivent en Floride pendant l'hiver. Puis un drôle de trio. Je les aperçois traverser la route avec une caméra et un micro. Je les vois tourner autour de moi. Je m'écarte de leur champ de vue pour ne pas gêner. Ils me suivent. Bizarre. C'est là que le caméraman me fait signe de rester. OK, je marche dans leur direction, jouant mon rôle de figurant à merveille, avec ma plus belle démarche, celle des beaux jours, quand je me prends à rêver que toutes les filles aux environs ne regardent que moi. Je suis parfait :-) ! Mais ça ne leur suffit pas. La plus jeune du trio me tend un micro et commence à me parler japonais. Ah ! Qu'est-ce qu'elle veut ? C'est là que la 3ème, me fit la traduction. J'ai donc été INTERVIEWE pendant une petite dizaine de minutes par la TV japonaise. Ils voulaient avoir mon avis de photographe sur la ville et son architecture typique. Moi, photographe, j'étais enfin :-) ! Le reste de l'après-midi, je me suis baladé dans canyon road, au milieu de centaines de sculptures énormes et souvent kitchs d'indiens torse nus tirant à l'arc, ou bien de scènes de chasses.
 
Cinquième indice: HYBRID. Quand on est à pieds dans un environnement dédié à l'automobile et qu'on aime bien les voitures (mais pas autant que le Gab'), on s'amuse à les mater. Et à Santa Fé, on peut distinguer 3 grandes catégories de voitures : Les 4X4 bien roots, les voitures de Latinos (avec les fameuses mini ou maxi roues) et.... quelque chose qu'on voit plus rarement ailleurs... les voitures HYBRIDS. Je n'ai jamais vu une telle concentration de Prius au km². Une vraie ville de bobos :-) !
 
L'entrée du Matador, le jour. L'endroit paye pas de mine
         
Du Chili, du chili, du chili !!! C'est bon le chili !!!
  
Rues du centre ville
      
Cathédrale, musée d'art contemporain et école de médecine alternative
     
Des maisons typiques
  


 J'aime bien les boites aux lettres américaines. Elles font tellement partie du mythe
     
Des œuvres d'art : des ours grandeurs natures, des mobiles de 4-5m de haut et un des nombreux indiens (l'un des moins pires)
   

      
Un exemplaire des 3 groupes de voitures: l'hybrid, le 4x4 et les grosses roues des voitures de latinos

3 commentaires:

  1. La star j'y crois pas! tu prepares l'homme qui voulait vivre sa vie 2?

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    1. C'est un peu ça finalement ! Ou bien c'est juste mon nouveau look d'artiste intello qui les a bluffés ;-).

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  2. Révolution pour le Gab, les voitures sont un peu délaissées au profit de son nouvel ami... Oui-Oui le petit chien en peluche, qui fait même de l'ombre au Doud' en personne... Qui l'eut cru ?

    Ciao.

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