jeudi 21 mars 2013

Ma vie comme dans un film


Ce matin, je me réveille après le 2ème rappel de mon alarme, jusque là, rien d'exceptionnel, surtout en fin de semaine. Après un petit déj vite avalé, je prépare ma salade de cactus pour le soir et packed mon sac pour la journée (ne pas oublié son jogging pour le yoga, et ne pas oublié le clafoutis aux pommes caramélisées pour la pause de 15h, faut bien faire honneur à la cuisine française !). Je décide de ne pas prendre le vélo (chargé de mon clafoutis qui pèse une tonne) et je pars donc en voiture au boulot, comme font des millions de personnes chaque matin. Je passe les gardes sécurités du lab, ce qui est déjà un premier pas, dans "ma vie comme dans un film". Lorsque j'arrive sur le grand parking de mon building, je vois des panneaux indiquant que la route est ensuite fermée. Tient tient, étrange. Ils font peut-être des travaux... Je cherche ensuite une place sur la parking qui est bien plein... plus que d'habitude (à moins que cela soit parce que je suis arrivé un peu plus tard que d'hab (lié à mon 2ème rappel d'alarme)....) Tient Tient, étrange... Une fois garé, je sors de la voiture, et mon instinct de chasseur (ou de proie ?) me fait faire un tour d'horizon détaillé de ce qui se passe autour de moi. Quelque chose ne tourne pas rond. J'aperçois tout d'abord des voitures de Police du County of Los Alamos. Etrange. Elles ne patrouillent pas dans le lab normalement. C'est réservé à la garde nationale. Encore plus étrange, elles sont alignées les unes derrières les autres. Puis j'aperçois les 4x4 de la garde nationale en face des voitures de police, elles aussi bien alignées. Je tente de m'approcher. Un cordon jaune, comme dans les films, entour la scène. Je suis de plus en plus intrigué. Je fais quelques pas quand j'aperçois cette fois-ci, les blindés du lab avec leur mitraillette sur la tourelle. Oh putain, ça ne rigole pas. Il doit se passer un sacré truc : une parade pour un dignitaire, un mec important (au moins le ministre de la défense !). Au milieu de la place vide, protégée par tous ces véhicules, se trouvent deux voitures banalisés. A coté de l'une d'elles, une petite parabole est posée, là, parterre... Bizarre bizarre. A oui, j'oubliais de vous dire que tout ça se passait à coté du radar de 5-10m de diamètre qui pointe en permanence vers le ciel. Bien qu'il fasse partie du décors, je me demande toujours à quoi il sert chaque fois que je le vois. Je préfère ne pas m'avancer. Quand j'aperçois 3 types qui sortent d'une autre voiture banalisée, décidément. Ils se retournent. Trois lettres, jaunes sur fond noir, se détachent de leur blouson : F B I. Wouahhhh ! Ce matin, je vis ma vie comme dans un film. Je décide de ne pas trainer plus longtemps dans les parages, quitte la scène et retrouve mes collègues de bureau. Aucun d'entres eux n'a assisté à la scène, ni se doute de quoi que ce soit. Ce midi, tout était rangé, le parking désert....
 
Ce soir, il est presque 10pm quand je rentre du boulot... Ma salade de cactus m'attend, sagement au frais. Cela fait 3 jours que je la prépare. Le plus dur est de drainer les feuilles de cactus. Elles sont pleines d'agave, le liquide qui sert à faire les tequilas. C'est un truc incroyable. Tu fais des trous dans le cactus, tu le presses, tu le rinces et il reste toujours de l'agave. Les feuilles de cactus suintent littéralement l'agave. C'est visqueux et un peu repoussant.
Une fois les feuilles dégorgées de leur sève, rincées et séchées, je les ai découpé en morceaux. Pour faire la salade, on ajoute des dés de tomate, 5 piments verts (des Jalapenos, ça pique trop, j'en ai mis 1), un demi oignon, pas mal de coriandre fraiche, le tout est arrosé du jus de 2 citrons. Il faut laisser macérer 1h min (une journée, ce n'est pas de trop).
  





Résultat, le cactus a bien eu le temps de dégorger toute la journée. Me voilà bon pour manger une salade visqueuse (cf la vidéo).  Bon appétit bien sûr ! La prochaine fois, j'attendrai d'être en Arizona pour manger une salade de cactus. Ah bah ça tombe bien, j'y serai dans 2 semaines :-) !


 
 

4 commentaires:

  1. wahou ! quel homme ! et tu n'a pas eut peur de te faire embarquer par le FBI ?
    tu avais rasé ta barbe ?
    encore un peu et on perdait ta trace ..

    RépondreSupprimer
  2. What... on n'en sait pas plus ? C'est plus que du teasing ton histoire... C'est pour être sûr qu'on soit 24/24 sur le blog pour connaître l'épilogue ?

    Ciao mec, on pense bien à toi.

    RépondreSupprimer
  3. Luc : berk!!!!!! C'est tout gluant...
    No comment

    RépondreSupprimer
  4. La fin de l'histoire est banale... C'était juste un exercice apparemment...
    Par contre la salade est toujours dans le frigo, je suis curieux de voir ce qu'elle va donner après quelques jours de "drainage" :-) !

    RépondreSupprimer