Comme certains le savent, en plus d'être un ingénieur talentueux (cf ma cristallisation), oui oui je sais, merci, je suis aussi coproducteur de film, comme ça, à mes heures perdus (quand je ne suis pas tout simplement à la tête de la plus grosse communauté de prêteurs de microcrédits (cf mon interview par Microworld)). Et comme j'ai été agréablement surpris du résultat (l'adaptation du livre de Boris Vian me paraissait impossible à mettre à l'écran, et puis Audrey Tautou a le don de me taper sur les nerfs...), c'est avec une certaine fébrilité que je vous présente la bande annonce officielle de MON film (enfin une partie, toute petite partie, est à moi). Enjoy guys ! C'est offert par la maison :-) !
jeudi 28 février 2013
lundi 25 février 2013
Petite balade sympathique
On est Samedi, il fait beau. Je suis tout seul à Los Alamos, décidé à faire un week-end pépouse. En fin d'après-midi, je décide de sortir mes fesses du canap' pour faire une petite balade. Après avoir hésité avec la balade en vélo (J'ai un super vélo, double suspension, cadre en alu... le tout offert dans la location du château !), j'opte pour la balade à pieds sur le Kwage Mesa, la mésa qu'on voit en arrivant à Los Alamos. Elle a des couleurs terribles lorsque le soleil se couche et je suis sûr que depuis la mesa, la vue doit être mortelle.
Je mets un peu de temps à trouver le départ du trail qui fait environ 4.4miles aller-retour, soit presque 7km. Il est caché derrière les étables de Los Alamos.
Une fois sur le trail, armé de mon appareil photo, de mon pieds photos et de mon chai tea latte (que j'ai oublié de boire au petit dej'), je m'enfonce sur la mesa. Sur les bords de la mesa, la vue plonge directement au fond d'un des canyons de Los Alamos. Au loin, on aperçoit les autres mesas. Le soleil commence à se coucher. Je trippe. Je prends mon temps pour savourer ce moment de solitude.
Après en avoir pris plein les yeux, je décide de faire demi-tour et retourne vers ma voiture. Je suis déjà parti depuis plus d'1h30 et je réalise que le soleil mettra moins de temps que ça pour complètement disparaitre. Effectivement, après 30 min de marche, la pénombre envahie le trail. Merde. J'ai pas pris ma lampe torche. Je vois rien ! La flippe me gagne peu à peu, d'autant plus que je commence à me rappeler les histoires de mountain lions (les pumas) de Los Alamos (dont la dernière en date, un mec qui tape à coup de pelle sur le puma qui est en train de bouffer son chien dans son jardin). Les mountain lions, ils sont bien là, autour de nous. Puis je me rappelle mon cours de sécurité électrique (toujours avoir un plus petit que soit dans le groupe, c'est lui qui se fera attaquer. Là, je suis seul, démuni, même pas une Mini Frenchette à mettre sous la dent du puma). Je commence petit à petit à sérieusement à baliser. D'autant plus qu'il y a des traces de félins dans la neige et dans la terre (ou bien est-ce seulement celles de gros chiens.... mon discernement est altéré par la peur qui commence sérieusement à attaquer mon coté rationnel).

Quand je me souviens que j'avais installé l'appli "lampe torche" sur mon massive phone. Putain, pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt. Je peux enfin éclairer le chemin et éviter de me tordre la cheville sur un caillou (et donc éviter de devenir une proie de choix pour le puma. Ils aiment bien attaquer les animaux blessés en plus des petits). Et puis je peux éclairer les buissons au loin et tenter d'apercevoir les yeux brillants d'un puma avant qu'il ne m'attaque. Oui, mais la lumière fait jaillir des ombres mouvantes dans les buissons. Je me surprends à tressauter devant l'ombre d'un buisson qui se jette à mes pieds ! Sur les conseils de Mini Frenchette, je chante, JE CHANTE TRES FORT... et aussi TRES FAUX (voir la vidéo) ! Ca devrait les effrayer. Je me sens un peu ridicule armé d'un gros bâton pointu récupéré sur le chemin, chantant très fort et balayant le noir avec mon téléphone. Mais comme on dit, le ridicule ne tue pas, contrairement aux mountain lions. Quand j'aperçois le trou dans le grillage, celui que j'ai franchi au départ du trail. Je pousse un ouf de soulagement. Je me rends compte que je suis essoufflé, la peur m'ayant poussé à marcher VITE, TRES VITE ! Je retrouve ma voiture sur le parking désert. Je rentre chez moi, heureux d'être encore en vie. Rien de mieux qu'une petite flippe sur une mésa pour se sentir vivant ! Je vous le recommande !
Mais où est Sylvain (l'homme qui aimait se prendre en photo)
J'arrive à un embranchement, je décide de continuer, je veux aller au bout de la mésa. Lorsque j'y suis, le soleil se cache doucement derrière les montagnes de Jemez. Le ciel se strie de rose. C'est beauuuuu. 

Quand je me souviens que j'avais installé l'appli "lampe torche" sur mon massive phone. Putain, pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt. Je peux enfin éclairer le chemin et éviter de me tordre la cheville sur un caillou (et donc éviter de devenir une proie de choix pour le puma. Ils aiment bien attaquer les animaux blessés en plus des petits). Et puis je peux éclairer les buissons au loin et tenter d'apercevoir les yeux brillants d'un puma avant qu'il ne m'attaque. Oui, mais la lumière fait jaillir des ombres mouvantes dans les buissons. Je me surprends à tressauter devant l'ombre d'un buisson qui se jette à mes pieds ! Sur les conseils de Mini Frenchette, je chante, JE CHANTE TRES FORT... et aussi TRES FAUX (voir la vidéo) ! Ca devrait les effrayer. Je me sens un peu ridicule armé d'un gros bâton pointu récupéré sur le chemin, chantant très fort et balayant le noir avec mon téléphone. Mais comme on dit, le ridicule ne tue pas, contrairement aux mountain lions. Quand j'aperçois le trou dans le grillage, celui que j'ai franchi au départ du trail. Je pousse un ouf de soulagement. Je me rends compte que je suis essoufflé, la peur m'ayant poussé à marcher VITE, TRES VITE ! Je retrouve ma voiture sur le parking désert. Je rentre chez moi, heureux d'être encore en vie. Rien de mieux qu'une petite flippe sur une mésa pour se sentir vivant ! Je vous le recommande !
samedi 23 février 2013
Road trip to Antelope Canyon and Hopi reservation
Bon, une fois n'est pas coutume, nous nous levâmes tôt (certains le bide un peu en vrac, d'autre la tête). Une fois n'est pas coutume, je servis le petit dej' au lit à Mme Mini Frenchette, qui s'est sacrifiée la veille pour dormir dans le petit lit d'appoint (en même temps, c'est la plus petite et elle aurait perdu au bras de fer). On est dimanche matin, personne dans les rues de Page (ils doivent tous se préparer à aller à l'église et surtout se demander comment choisir la bonne, ce qui n'est pas tâche aisée ici).
Petite relecture DU programme. Hum Hum, oui oui, ah, il est marqué : être vers 9h-10 à Horseshoe Bend pour avoir les rayons du soleil qui pénètrent tout juste dans le fer à cheval. Banco, c'est parti mon kiki !
Page Boy Motel (ne me demandez pas pourquoi ce nom). Parpaings et parkings.
Petite escalade de dunes de sable et..... wahouh, mortel, c'est vrai qu'on dirait un fer un cheval. Pas de barrières, on peut s'approcher tout prêt du bord (et tomber si on ne fait pas attention). Même moi qui n'est pas le vertige, je ne suis pas très rassuré. J'ai les jambes qui tremblotent un peu. Mais, bon, faut bien que j'arrive à l'avoir en photo, ce fer à cheval. Je ne vais pas garder cette vision rien que pour moi. Vous méritez aussi de faire un wahouuhh, bien installé dans votre canap' ou devant votre PC au bureau :-).
Horseshoe bend.
D'après Mini Frenchette qui est seismologue et en connait un rayon sur les roches et la géologie, les petits grumaux qu'on trouve sur les roches toutes plissés seraient des ... euh... des.... Mince, j'ai déjà oublié, mais son explication était vraiment intéressante. Heureusement qu'on l'a dans la French Team. Dès que Zhe Frenchie ou moi-même voyons une roche un peu bizarre, on tape sur l'épaule de Mini Frenchette : dis, c'est quoi ça ?
Géologie de fou !
C'est pas tout ça, mais un car de chinois, suivi d'un car d'indiens (d'Indes ceux-là !) débarquent et foutent un peu en l'air la magie du lieu. Le silence s'évapore. Et puis faut dire que de les voir s'agiter aussi près du bord, ça nous fait un peu flipper. Nous partons donc rejoindre notre deuxième étape. Il est presque midi et c'est Zhe good timing pour pénétrer dans le slot canyon le plus connu au monde, Antelope Canyon Slot. On décide de commencer par le Upper Antelope Canyon car il faut prendre une navette (en fait c'est un gros pickup où l'on entasse 10 personnes à l'arrière) pour rejoindre l'entrée du slot canyon. Nous n'avons pas trop le choix de la compagnie car il n'y en a qu'une qui fait la navette, et chaque jour, c'est une nouvelle compagnie. Bref, aujourd'hui, c'est la compagnie de Ryan. Ryan est Navajo (Antelope Canyon appartient aux Navajos. C'est un endroit sacré). Ryan est jeune et Ryan, ça le fait chier de venir travailler aujourd'hui. Il était bien devant la TV quand son oncle l'a appelé pour filer un coup de main. Donc Ryan sera notre chauffeur et notre guide pendant toute l'heure passée dans le slot canyon. En fait il sera surtout notre chauffeur. Pour la partie guide, Ryan, il repassera. Ne restera de ses interventions que son fameux "just kidding" qu'il met à la fin de toutes ses explications. Exemple : "Antelope Canyon est un endroit sacré pour les indiens Navajos. Nous y faisons des cérémonies, et des offrandes, ainsi que des sacrifices humains, just kidding !". Putain on se marre. Du coup, j'ai pris mon temps, et j'ai tenté de faire de belles photos, ce qui n'était pas gagné car le slot canyon est très étroit et 50 personnes suffisent à donner l'impression qu'on est dans les couloirs du métro aux heures de grande influence (enfin là je déconne un peu, ici les murs ne sont pas recouverts de carrelages, ni de pubs).
Mini Frenchette à l'arrière du pickup, sur la route bumpy. Elle décolle carrément du siège. On a failli la perdre sur le chemin ! A droite, les frenchies devant l'une des 2 entrées du slot canyon. C'est étroit, non ?
Après avoir bien trippé dans le Upper Antelope Canyon, nous étions bien décidés à faire le Lower Antelope Canyon, qui se fait sans guide et tripper encore plus. En plus il est moins touristique car plus difficile (il y a des échelles à grimper, ce qui suffit à faire fuir les 3/4 des touristes !). Manque de bol, il est fermé pour cause de : workers didn't show up ! Incroyable. Tant pis, on décide de prendre notre temps et de se taper un gros dej' à Page (mais pas de Navajo Burger cette fois-ci). Nous prenons des salades. C'est léger une salade, non ?..... Pas ici ! Surtout quand le bol de la salade est fait en tacos et qu'on peut le manger !
Taco salad avant - après.
On termine notre tournée des trucs à faire dans le coin de Page par la visite du barrage du Lac Powell. C'est impressionnant. Un petit filet d'eau s'échappe du barrage pour reformer la rivière Colorado.
Barrage du lac Powell
Il est temps de partir en territoire Hopis. On veut voir s'ils sont plus sympa que les Navajos ! On passe par la plus grosse ville frontière entre les Navajos et les Hopis, Tuba City, qui est comme d'habitude, surtout constituée de Mobil Home. Puis nous nous enfonçons dans le territoire Hopi.


Photo de droite : Zhe frenchie lâche un des fameux buissons du farwest pour la photo. Prendre des photos, c'est parfois un travail de groupe.
Il est vaste, avec quelques maisons dispersées dans des étendus de plaines et de mesas à perte de vue.
A partir de là, vous ne verrez plus aucune photos ni vidéos (pas même un enregistrement sonore ou bien des notes écrites) car il est formellement interdit aux étrangers "prendre" ce qui est en territoire Hopi.
Nous passons par la 3ème mesa (chaque mesa est associé à une culture Hopi unique et est composée de plusieurs villages, dont les maisons les plus anciennes datent du 16ème siècle) et nous arrivons en début de soirée à la 2ème mesa où se trouve le Hopi Cultural Center. C'est le seul endroit où dormir dans toute le territoire Hopi qui s'étend sur des centaines de km. On dîne une nouvelle fois locale, en testant la nourriture traditionnelle qui est surtout composé de maïs (mais pas celui qu'on connait, il ressemble plus à un pop corn moue) de couleur jaune ou bleue. Peu de viande. Pas de piment. Après les plats épicés, celui-ci nous semble bien fade mais c'est très bon. Et surtout, ça nous change de la nourriture mexicaine.
Ce soir, nous n'avons que 2 lits doubles pour 3. Nous décidons de ne pas choisir qui dort avec qui et nous avons réuni nos 2 lits pour n'en faire plus qu'un grand. Et devinez qui a dormi au milieu. C'est moi ! Heureusement que nous avions comblé le trou avec un duvet. Ce qui fait que j'ai finalement assez bien dormi.
Le lendemain, on essaye de visiter un village Hopi (Walpi de la 2ème mesa). Mais personne n'est disponible pour nous guider (et c'est obligatoire d'avoir un guide). La guide officielle doit remplacer un employé par venu dans son magasin (il n'y a pas que chez les Navajos que les employés décident de ne pas venir !). Un autre guide non officiel est quand à lui occupé à faire une cérémonie dans le Kiva du village... Bref, au bout de quelques heures de démarches, nous décidons de partir. La prochaine fois nous réserverons notre guide suffisamment en avance.
Sur le chemin, nous tentons d'approcher un village en voiture. On grimpe en haut de la 1ère mesa. Personne ne surveille l'entrée, pas de guide à l'horizon. Bon, nous n'insistons pas. Et puis nous sommes un peu mal à l'aise de pénétrer leur intimité.
Sur le chemin du retour, on s'arrêtera à Keams Canyon dont on galère à trouver l'entrée. On se retrouve, on ne sait pas trop comment, en haut de la mesa avec des indiens coupeur de bois plutôt qu'en bas, dans le canyon. Sur le retour, on tombe au milieu du canyon, sur un petit monument. Un message écrit par la main même de Kit Carson, une des figures emblématiques et controversées de l'Ouest américain.
Sur la mesa (photo prise avec la mini camera, loosedé) - Les inscriptions de Kit Carson (toujours en loosedé). Pas sûr que l'on soit sortir du territoire Hopi.
On mange au trading post de Keams Canyon, dans la seule épicerie/resto/laundry à des dizaines de km à la ronde..
De retour chez les Navajos, on passe par leur capitale, Window Rock, le temps de faire le plein. Pendant que je mets de l'essence, un indien me demande s'il peut me prendre en photo ! Inversion des rôles ! En fait il kiffait la voiture de Zhe Frenchie, car son frère à la même !
Puis on enchaine quelques centaines de km d'une vraies Highways (I40 puis I25), passant par Gallup, Albuquerque, Santa Fé et finir à Los Alamos, sain et sauf.
Le trip est fini. Snif.... Vivement qu'on remette ça !
vendredi 22 février 2013
Road Trip to Monument Valley - Page
2ème jour de notre trip dans la région des four corners. Levé matinal pour profiter de la journée et tenter de respecter LE programme, qui est moins chargé que la veille, mais reste tout de même assez dense.
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Vue de notre motel sur la rivière San Juan. Pas mal non, comme vue au petit matin ! |
1ère étape, trouver le fameux Mexican Hat. C'est un rocher (comme par hasard) qui se trouve à la sortie de la ville. Après quelques hésitations, nous finissons par le trouver. Avec un peu (voir beaucoup d'imagination), il est vrai, que le rocher ressemble vaguement à un chapeau mexicain. Rocher trouvé, photo !
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Ne soyez pas déçu, ceci est le fameux Mexican Hat ! |
2ème étape, aller au Goosenecks state park d'où nous devrions avoir une vue terrible sur les méandres de la rivière San Juan, qui parcourt à peine 1.5 miles en s'enroulant autour de pitons rocheux sur plus de 6 miles de long. Et LE programme disait vrai, la vue est incroyable ! Un peu comme si nous regardions la rivière vue du ciel. Une vue à donner le vertige ! Overlook trouvé, photo !
Il est temps de rejoindre la grande étape du jour, le parc de Monument Valley. L'arrivée dans le parc est grandiose. Encore plus grand et majestueux que dans notre imagination. Valley of Gods est effectivement une version mini de Monument Valley. On paye l'entrée, on s'habille chaudement, et...... on décapote again ! C'est parti ! Cette fois-ci nous ne sommes pas seuls dans le parc, même s'il n'y a pas foule. Les personnes que nous croisons nous dévisagent dans notre décapotable. Sur certains visages, nous pouvons lire une pointe d'envie. Et y a de quoi ! Nous passons 2h30 dans le parc à tripper et... à faire des photos !
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Monument Valley ! C'est mythique ! Nous allons prendre la petite route, en contrebas qui nous emmènera à travers ces géants de pierre. |
Il commence à se faire faim. On se dirige vers la "grande" ville du coin, Kayenta, qui se trouve au croisement de 2 highways, autant vous dire que la ville n'a rien d'extraordinaire. Comme d'hab, des mobil homes un peu partout avec des centres commerciaux qui longent la route. On s'arrête au Amigo Café, toujours décidé à ne pas aller dans les chaines de fast-food. Nous sommes les seuls non-indiens. On commence à s'y habituer. Avec Zhe frenchie, nous décidons de continuer à jouer la carte locale et nous commandons, sans trop nous poser de questions, les burgers façon Navajo. Quelle ne fut pas notre surprise quand notre assiette est arrivée sur la table. En fait d'un burger, le burger Navajo est composé d'1 grand fried bread (30cm de diamètre), recouvert de 2 steaks, de morceaux de tomate, d'un demi-onion en rondelle, d'un pickle pour la déco, le tout recouvert d'un second fried bread ! Et pour couronner le tout, l'assiette était pleine de frites maison ! Ouahhh ! Et le pire, we did it, nous avons presque tout manger, aider par presqu'un litre de coca (ne restait à la fin qu'une partie du fried bread. Qu'est-ce c'est gras ce truc !). Après cette exploit (un peu débile, je dois l'avouer), il nous a fallu plus d'1h avant que nous ne puissions réellement sortir de table... Et voilà, à faire les malins, nous sommes en retard sur LE programme. Damned !
Nous arrivons finalement juste à temps pour notre 4ème étape, qui se situe au Navajo National Monument. Il est 16h30, le parc ferme à 17h. Nous fonçons voir les ruines des habitations pueblos construites autour du 13ème siècle. Les ruines sont de l'autre coté du canyon. Qu'a cela ne tienne. Je sors mon gros zoom (et n'essayez pas d'y voir autre chose) et hop... photos ! Pour la petite histoire, le nom du parc est trompeur, ce ne sont pas les Navajos qui ont bâtis les maison, mais les ancêtres des Hopi, une tribu indienne (faisant partie des pueblos), implantée sur ce territoire bien avant sa conquête par les Navajos (la concurrence entre les 2 peuples perdurent toujours, alimentée par les intérêts financiers de quelques uns (lien)).


Nous avons gardé notre âme d'enfant :-) !


Le canyon, avec au fond, dans le trou, les ruines des maisons datant du 13ème siècle.

Une trace de dinosaure (comme ça, au passage, c'est offert !)
Le soleil commence à se coucher, il est grand temps de rejoindre Page où nous allons passer la nuit. Cette ville est la porte d'entrée du lac Powell, un lac artificiel qui a mis plus de 12 ans à se remplir ! L'entrée de la ville n'est qu'une suite d'églises (Eglise du Christ, Eglise de Bethléem, Eglise de la Bible de la croisée des chemins, des Luthériens, des Unitaires...) sur des centaines de mètre. Nous avons décidé d'aller au motel le plus proche des bars afin de ne pas avoir à prendre la voiture. Ce soir, c'est fiesta ! Le mec du motel est étonné de nous voir. Nous sommes ses 2èmes et derniers clients de la soirée. Pour ne pas avoir à se lever le lendemain matin, il nous file notre petit déjeuner à mettre dans le frigo de la chambre. Pour la fiesta, nous avons le choix entre un bar touristique, avec de la musique country et un bar décrit dans LE programme, comme le rendez-vous des cowboys, des locaux et des marginaux. Bingo ! Nous optons pour le 2ème choix... et nous n'avons pas été déçu. Le bar se situe dans un hangar sans fenêtre, juste une porte en zinc. Nous hésitons un peu avant d'entrer, mais comme la porte s'ouvre sur un mec bourré sortant prendre l'air, nous nous engouffrons dans l'antre. La déco est assez kitch, car ce soir, c'est soirée St Valentin ! La salle est grande et assez vide. Les clients, majoritairement indiens, plus quelques mecs seuls, sont accoudés au comptoir. Derrière le comptoir, une fille qui n'a pas l'air d'avoir 21 ans, habillée sexy-vulgaire, sert les clients et tape la bises ou le hug aux nouveaux venus masculins. Dans un coin de la salle, les plus jeunes jouent au billards. Au fond, une estrade attend son groupe de rock ou son dj. Well, on s'assois, commande une margarita, que le spectacle commence ! Les gens ici commandent leur bière, non pas en pinte, mais en pichet individuel. C'est plus pratique quand on a une grosse soif ! Une 2ème serveuse, habillée en pyjama, est venue épaulée la 1ère. Son rôle était de nous faire boire, ce qu'elle a plus ou moins bien réussi. Nous nous sommes laissés tenté par leurs cocktails spécial St Valentin à 2$. Autant vous le dire tout de suite, ce n'est pas la spécialité de la maison. Chaque fois que Mini Frenchette commandait le cocktail au chocolat, celui-ci revenait avec une couleur totalement différente (du transparent, au noir profond, en passant par toutes les nuances de brun). Quand à moi, j'ai testé tous leurs cocktails pink-quelque-chose et ils étaient vraiment très spécial (pour ne pas dire vraiment dégueu). Pendant ce temps là, Zhe Frenchie subissait le 2ème effet kiss cool du burger Navajo. Après un arrêt technique aux toilettes du bar où nous avons bien cru qu'il allait y rester, Zhe Frenchie est revenu dans la partie. En milieu de soirée, un "dj" s'est mis à "animer" une soirée karaoké. Seules 3 personnes ont chanté à tour de rôle durant toute la soirée. Pourtant, le 1er prix (car il y avait un prix !) était un séjour en amoureux dans la capitale du vice, Las Vegas ! Nous avons fini par deux parties de billard où nous nous sommes révélés assez pathétiques, chacun notre tour... La soirée fut bonne, très bonne. Nous avons beaucoup ri, ce qui devient une habitude avec Zhe Frenchie et Mini Frenchette. Ce soir, je me couche, sans même tenter de voir les étoiles. Vivement demain, qu'on remette ça !
Le hangar bar, Windy Mesa (photo prise le lendemain).

La french team au complet (voyez mon beau collier offert par la serveuse)
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